lundi 4 avril 2011

Vincent Jarry dit ses poèmes. Fin des années 1970.


mercredi 23 mars 2011

L'enfant aux Oreilles d'âne

J'adorais ce conte étant môme. A ma connaissance, il n'a jamais été publié.
Je vous livre les 20 premières pages.

> l'enfant aux oreilles d'âne, format pdf

mardi 15 mars 2011

Ca y est ça commence, ou plutôt ça continue...

2011. Le printemps approche. Mon père, Vincent Jarry, poète de son état, est entré à l'hopital il y a bientôt un an. Il y a peu de chances qu'il en ressorte un jour. J'ai suivi au jour le jour, et d'un peu loin, son activité de "poète", d'écrivain, d'organisateur de spectacles... de poète surtout.

Il y a peu de temps j'ai dû faire du tri dans son appartement désormais inoccupé. J'ai retrouvé des bouquins, des contes, des chansons, des écrits publiés et / ou inédits, des trucs que je connaissais depuis toujours, d'autres dont je n'avais même pas idée. Pas mal de manuscrits qui lui ont été envoyés aussi, des enregistrements audio, si j'essaie de vous faire une liste complète il manquera toujours quelques kilos de raton laveur...

Aujourd'hui, l'oralité est redevenue "à la mode", notamment par le biais du phénomène slam, et c'est tant mieux, c'est un formidable espace d'expression et de liberté.

Mais quand Vincent a décidé d'organiser des spectacles avec des poètes vivants, de laisser un espace aux gens ordinaires, aux poètes non labellisés, un espace ou chacun pouvait librement exprimer ses propres écrits, ses propres émotions, ses propres révoltes, ses propres espoirs, à cette époque disais-je, la poésie était prisonnière derrière de hauts murs, et il fallait pas mal de courage et beaucoup de folie pour tenter de l'en faire sortir.

Je réalise seulement maintenant à quel point tout cela était folie. Folie généreuse et contagieuse, à laquelle il aura été fidèle toute sa vie.

Je veux remercier ici ses amis, qui ont su m'aider à réaliser l'importance de son travail. De son travail d'écrivain et de poète bien sûr, mais aussi et surtout de son travail de partage de l'oralité, de sa volonté de redonner vie à une poésie confisquée par une élite, ringardisée, tournée en dérision. c'était dans les années 70, 80, 90.

C'est ce talent, et cette douce folie contagieuse que je veux tenter de vous faire partager ici, en espérant que vous y trouverez ce qu'il tentait avant tout de communiquer à ses amis et ses proches : du bonheur, du rire, de la réflexion... en un mot : de l'émotion.